Las d'un voyage pénible dont la provenance restait mystérieuse. L'homme ,monté sur son cheval, autrefois pouvus d'une robe au panache sombre et aujourd'hui bien mal en point, franchit le portail du domaine.
Temps de choses avaient changé mais de manière plus agréable qu'il n'y parait. Durant sa longue absence, les gens de cour affiliés à la Maison du Bellay avaient su rendre le prestige d'antan à ce château autrefois bien mal tenu.
La baronnie n'était plus alors une simple maison de notable en perdition, les tours raffistolées surmontées désormais les jardins et le parc, symbole imminent de cette notoriété regagnée.
A leurs vues, depuis le début de l'allée, entre les ciprès, le voyageur oublia quelques temps les courbatures de son escapade.
Un sourire d'apaisement aux lèvres, celui de retrouver son aimée, pour sur qu'elle a su tenir d'une main délicate et ferme le domaine, et de s'entretenir avec son fidèle secrétaire qui appartient désormais aux grands serviteurs de l'Anjou.
Déposant sa monture aux soins d'un palefrenier, l'impatience de regagner les appartements de ce domaine faisait courir le voyageur en direction du perron.