Le voyage est terminé et me voilà enfin de retour à Saumur. Si fait, saine et sauve.
Les journées sont pleines d'enseignements et de d'enrichissements, spirituels et temporels.
Je reçois leçons de vie et de modération : il me faut faire preuve de plus de tempérance. Ce n'est point ma faute si j'ai le coeur chevillé à l'Anjou.
Mais le Roy et son domaine, ses alliés, représentent forte puissance.
La paix peut aussi apporter alliance, me dit-on... Certes, qui a dit que je voulais la guerre ?
J'ai couru tout le jour : acquis champ de blé et vesture honorable, rencontré moult personnes qui ont connu mes pères et mère ces jours derniers, en taverne, au consistoire ducal...
Kilia, 197856, Alatariel, Gerfried, Finam, Benichon et d'autres encore...
Tant de plaisirs mais des interrogations aussi...
Venue en Anjou, je m'y retrouve orpheline... Certes, je suis courageuse et de coeur vaillant mais il est vray de mesme que je ne sais de quoi demain sera fait...
Il me faut avancer pas à pas pour ne point m'égarer.
Pour mémoire, je n'ai toujours point reçu réponse de Messire George le Poilu concernant le titre de noblesse.
Le hasard a remis sur ma route une personne croisée il y a quelques semaines...
La bienséance aurait voulu que je préconise l'attente, pour le moins que nous soyons présentés...
Las... j'ai agi à l'instinct et au débotté...