A toi mon cher Pakal,
Je te laisse ici cet écrit,
Voulant te prier de ne point te tourmenter,
Si fait nous sommes pour rester unis,
Nul besoin de tant de sévérité.
Tu as fait ce que tu croyais juste envers toi-même !
Or, le libertinage n'est-il pas de trouver
Son bonheur dans le temps présent ?
Et des autres ne point s'inquiéter ?
Si j'ai bien compris, tel est ce que tu clames
Et devant celà je ne peut que m'incliner
Même si mon âme doit être amplie de larmes
Car mon souhait n'est pas de te changer.
Malgré ce que tu sembles penser,
Certes j'ai découvert ces derniers jours,
Que tu pouvais contre ton gré me blesser,
Mais malgré cela une partie de mon coeur te sera dévouée pour toujours !
Peu m'importe en effet
Que tu sois Don Juan, enfoiré ou poète,
Je veux seulement que nous n'ayons aucuns regrets
Et pour cela nous avouer au moins à nous même nos fautes.
Dans ces quelques mots je t'ai exprimé,
Je l'espère mon attachement très fort pour toi
Que tes défauts j'les ai aimé
Mais qu'il nous faut nous rappeler que l'honnêteté est aussi joie.
Ala